Mirages lyrics
by Furax Barbarossa
[Paroles de "Mirages"]
[Couplet 1 : Scylla & Furax Barbarossa]
J'ai vu de nouvelles Rome, des empires chuter
Des pigeons qui s'approchaient comme des aigles
J'ai vu des armées d'robots se sentir humaines
Des poussières d'âmes accrochées à leurs lèvres
J'ai vu deux immenses portes et des pirates venus d'ailleurs
Des drapeaux noirs qui fleurissaient aux balcons
J'ai vu un peuple d'ogres, mais tous assis en tailleur, adossés à des cerisiers du Japon
Ce soir encore, j'ai recru voir s'enflammer mon encre
Des arènes en cendres, la nécrose des nations
J'ai entendu une voix qui me réclamait qu'on rentre
J'ai vu un homme, un enfant, une rose et un avion
J'ai cru voir de l'eau, j'ai cru la boire
Vider une bouteille entière et, de mes mains, la broyer
À la lueur de l'aube, j'ai entrevu l'espoir, j'ai cru rentrer chez moi, j'ai vu ma mère, les chiens aboyer
J'ai vu la lumière scintiller à l'envers, l'Sahara, et que ce décor incendié se traverse à la rame
Sans repère, ici, on erre, de quelle vallée parlais-tu ?
J'ai vu des troupes de légionnaires avalées par les dunes
J'ai vu des cachalots, des orques au-d'ssus des palmiers
Des manchots faire la chasse à l'homme sur des baleiniers
Un capitaine douter, faire ses adieux devant une salle en mouvement
Puis tout a disparu, comme mes aïeux sur sables mouvants
[Refrain : Scylla]
C'est vrai qu'on avait faim, c'est vrai qu'on avait soif
La folie pénétrait sous les visages
C'est vrai qu'on avait rien, qu'aucun ne marchait droit
Mais elles semblaient si réelles, toutes ces images
C'est vrai qu'on avait faim, c'est vrai qu'on avait foi
On n'a jamais vraiment pris d'âge
Comme dirait l'autre : "Quelquefois, il n'y a rien d'plus vrai qu'un mirage"
Quelquefois
Quelquefois
Il n'y a rien d'plus vrai qu'un mirage
Quelquefois
[Couplet 2 : Scylla & Furax Barbarossa]
Combien d'fois j'ai revu nos madres, les silhouettes de nos douze ans
Ces deux immenses portes dans la cour des esprits libres
Combien d'fois j'me suis vu marcher sur une mer de sable en mouvement ?
Elle m'a forcé à sans cesse trouver l'équilibre
J'ai ai vu descendre de montagnes flottantes
Dans c'désert, j'ai cru voir la beauté suprême
Ce genre d'image qui semble venir tout droit d'un autre monde
Mais laisse l'impression d'avoir jamais rien vu de plus vrai
J'ai vu des marins perdus rester là, sans pouvoir décoller l'ancre
Plein d'verdure, et c'est là qu'j'ai cru voir des goélands
J'ai vu des gars, là, mal placés, priant à l'est, criant "à l'aide" quand la caravane passait
J'ai vu mes souvenirs d'école et de mon grenier gris
J'ai entendu revenir l'écho de mon premier cri
Et j'ai cru qu'j'avais séché tes larmes
En vrai, ces choses qu'on a décrites n'ont jamais été là
[Refrain : Scylla]
C'est vrai qu'on avait faim, qu'on avait soif
La folie pénétrait sous les visages
C'est vrai qu'on avait rien, qu'aucun ne marchait droit
Mais elles semblaient si réelles, toutes ces images
C'est vrai qu'on avait faim, qu'on avait foi
On n'a jamais vraiment pris d'âge
Comme dirait l'autre : "Quelquefois, il n'y a rien d'plus vrai qu'un mirage"
Quelquefois
Quelquefois
Il n'y a rien d'plus vrai qu'un mirage
Quelquefois