DU BANDIT À L’ARTISTE (PART. 2) lyrics
by Heykel
[Paroles de "DU BANDIT À L'ARTISTE (PART. 2)"]
[Intro : tag]
Gamma
[Couplet unique]
Les années sont passées, le plus gros terrain d'la ville est à moi (Ouais, c'est à moi)
On laisse pas une balance traîner, pénalty dans la tête, dégage de là (Ouais, dégage ta mère)
J'm'en bats les steaks de Marbella, c'que j'veux voir, c'est Phuket et Miami (Mmh)
J'entame un tour du monde solo, les étoiles sont plus belles à Bali (Ouais, c'est plus beau à voir)
J'suis avec l'ingé' en Colombie, sur place, c'est deux ballеs le kilo d'zipette (Mmh)
C'еst nous les voyous, c'est nous les bandits, donc forcément ça nous monte à la tête (Ouais, complètement)
En croc et 'sky, j'ai deux PGP, tout ça, c'est bien avant Signal (Ouais, bien avant Signal)
La rue, c'est comme le casino, elle est gagnante au final (Final)
J'peux pas entrer dans les détails, y a quinze ans d'placard à la clé (À la clé)
Entré, sorti, j'suis avec le R, j'apprends les ficelles du métier (Bah ouais)
Si tu comptes bien, j'en ai rêvé, rentrer souriant avec le trophée
Le problème, c'est quand tu veux trop manger, au final, tu finis par t'étouffer (Mmh)
J'me r'vois avec le S dans la cour de récré' du collège (Tu t'rappelles mon reuf ?)
Dix ans plus tard dans les montagnes du Rif, en train d'choisir le bédo (Mmh)
J'te l'ai pas dit mais ça m'a fait plaisir que tu t'souviennes de notre promesse (Ça fait plaisir)
J'en place une pour Kader, un grand merci pour toutes les présences au studio (Ouais, bien vu mon reuf)
Y a des grosses pédales qui tirent, c'est pas moi qui cours devant l'canon (C'est pas moi)
T'as vidé l'chargeur avec le sourire et tu pleures dans toutes tes dépositions (Tu pleures)
J'en prends cinq partout dans l'haut du corps, faut croire que c'était pas mon heure
P'tit frère, oublie jamais qu'les hommes les plus dangereux sont ceux motivés par la peur
Bref, dans tout ça, y a madame, elle s'ra là d'l'hôpital au parloir (Ouais)
C'est pas non plus l'moment d'parler d'elle (C'est pas l'moment), j'le f'rais mais sûrement plus tard
J'ai sorti l'premier "H" un p'tit peu avant l'Covid
Mais ça sent pas bon, la police enquête, ça fait un moment que j'suis sur écoute
De la sueur, des larmes et des doutes (Et des doutes), tu t'sors des bagages et d'la route (Et d'la route)
Il faut que j'le fasse peu importe c'que ça coûte
Il manque trois-cents pour faire un lourd, faut qu'j'les rajoute, faut qu'j'les rajoute
La rue, ses problèmes, j'ai r'perdu cent-vingt mille en un week-end
J'irais retrouver l'sourire avec elle, j'consomme ni bédo, ni ballon, ni Heineken
Des balles, des baffes, des tirs, des mères en pleurs, le dernier souffle d'une vie sur un scooter
J'les entends glorifier, parfois, j'en ai honte, j'suis d'vant la JLD avec Maître Lepoutre
Tout est déjà écrit, j'pourrais pas l'modifier, quatre-vingt seize heures, la garde-à-v' est notifiée
Prépare les missiles, l'téléphone et les mandats, le dossier est vide, j'vais pas m'attarder là-bas
[Outro]
Te méprends pas, p'tit frère, j'te l'raconte mais en vrai, y a pas d'quoi en être fier
J't'ai rappé la vie avec un H, j'vais t'rapper la rue avec un grand R
De l'ombre à la lumière, d'la lumière à l'ombre
De l'artiste au bandit, du bandit à l'artiste